Intervenants

 
Les Ateliers Varan sont un centre de formation à la réalisation documentaire, créés à Paris en 1981 par le grand documentariste Jean Rouch. Privilégiant l’apprentissage par la pratique, ce n’est pas une école au sens classique et académique du terme. C’est aussi un espace de liberté hors des contraintes des lois du marché audiovisuel. C’est en réalisant son film que chaque stagiaire s’initie à l’écriture cinématographique, à la prise de vue, à la prise de son, à la réalisation et au montage.

Les Ateliers Varan, école française de cinéma reconnue à l’échelon international, association loi 1901 et ONG sont membres du CILECT (Centre International de Liaison des Ecoles de Cinéma et de Télévision). Ils bénéficient du statut consultatif auprès de l’UNESCO et travaillent régulièrement avec la Direction de la Communication du Ministère des Affaires Etrangères.

Pour en savoir plus : http://www.ateliersvaran.com/

Projection de N'oubliez pas de sourire et Femmes au bord des 35 heures samedi 26 novembre 16h30


Jean-Pierre Besse, historien, ancien professeur d'histoire au Lycée Jules Uhry à Creil, a produit des ouvrages et articles consacrés à la région de l’Oise : L'Oise, deux siècles d'histoire (éd. Encrage), mais aussi des ouvrages à portée plus générale : Juin 40, la négociation secrète : les communistes français et les autorités allemandes (Ed. de l'Atelier), Les fusillés : répression et exécutions pendant l'Occupation (1940-1944) (Ed. de l'Atelier).

Jean-Pierre Besse consacre une grande partie de son temps à des travaux de recherche sur le « Patrimoine industriel » et à sa sauvegarde. Pour ce faire, il participe à de nombreux colloques et conférences. Il est Président de l’AMOI (Association pour la Mémoire Ouvrière et Industrielle du bassin creillois.), dont le but est d’inscrire dans le paysage culturel du bassin creillois le patrimoine ouvrier et industriel. De nombreux articles sont à consulter dans le bulletin semestriel de l’AMOI.

En savoir plus sur l'activité de l'AMOI : http://www.amoi-assoc.com/index.htm

Conférence Culture et patrimoine ouvrier jeudi 17 novembre 19h



Jean-Michel CARRE, né en 1948, est réalisateur, directeur de la photographie, producteur de cinéma et scénariste. Diplômé de l’IDHEC et fondateur de la maison de production Les Films Grain de Sable, il a réalisé de nombreux films, fictions et documentaires. Le cinéma est pour lui un acte militant servant à dénoncer les travers de la société.

Projection de J'ai très mal au mon travail jeudi 3 novembre 19h



Raphaël ENTHOVEN
Professeur agrégé de philosophie, Raphaël Enthoven a enseigné à l'université de Lyon 3, à l'Université Populaire de caen, à Sciences-Po et à l'Ecole Polytechnique. Il a aussi produit les Vendredis de la philo, puis Les Nouveaux chemins de la connaissance sur France-Culture. Il est désormais l'animateur de l'émission Philosophie sur ARTE et de la rubrique Le chant des signes de Philosophie Magazine, et l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Un jeu d'enfant : la philosophie (Fayard), L'endroit du décor et Le philosophe de service (Gallimard).

Projection et rencontre Le travail : liberté ou esclavage ? jeudi 1er décembre 19h



Claudie FABRE

Claudie Fabre, Les soudeurs
Artiste peintre née à Creil en 1953, fille de Raymond Fabre et Lucienne Sébart travailleurs engagés dans le mouvement ouvrier et dernière d'une fratrie de cinq enfants.
Accède à l'enseignement supérieur après 1968, période de démocratisation de l'Education Nationale : Université Paris I, Ecole des Beaux Arts de Paris puis Ecole d'Arts Visuels de Genève. 

Claudie Fabre est installée à Champigny-sur-marne près de Paris. Depuis 1990, elle peint la vie quotidienne des hommes et des femmes de milieu urbain populaire après avoir peint longtemps l'être humain dans son inexorable solitude.
Cette artiste travaille essentiellement dans le secteur public par choix (expositions, ventes, commandes) sur Paris et en province. Acquisition de tableaux par les villes de Gex, Thoiry, Montataire, Champigny-sur-Marne, Bailleval, Bonneuil-sur-Marne, Villers-Saint-Paul, Saint-Maximin, Prévessin-Moëns et par le Lycée Marie Curie de Nogent-sur-oise.

Son engagement (propos de l'artiste) :
Depuis plusieurs années je peins la vie quotidienne des hommes et des femmes de milieu urbain populaire, la concentration des gens, l'accumulation des objets de consommation, des outils de travail ...
Je peins les hommes et les femmes chez eux en famille, au supermarché, dans les parcs et les transports en commun, au travail, en particulier, le travail industriel.
Pourquoi l'industrie ? C'est le secteur que je connais de l'intérieur puisque j'ai grandi dans une période d'expansion économique où toute la vie collective du district était rythmée par les sirènes d'usines. La jeunesse est le réservoir inépuisable de connaissances essentielles et de sensations dans lequel l'artiste puise ses forces créatrices au cours de sa vie. Ce réservoir recèle l'archéologie de l'histoire personnelle ainsi que ses liens au contexte historique et à l'identité collective du groupe social d'appartenance.
Dans mes dessins et mes peintures sur le travail ouvrier je cherche à exprimer les relations entre les hommes et les machines:
Hommes en perpétuelle alerte, corps et sens mobilisés: vue, ouie, odorat, toucher; hommes expérimentés aux mouvements précis, harmonieux, modulés, inventifs; machines féroces par leur taille, leur tumulte, leur rythme continu, leur caractère dangereux. Sans les hommes pas de machine, sans les machines moins de progrès. La complexité de l'humain et la beauté de la lumière sont au centre de mes préoccupations esthétiques. Lorsque je peins un H.L.M, je ne décris pas le béton mais la lumière qui le parcourt et les gens qui y vivent. Quand je peins l'homme et la femme au travail j'exprime les mouvements, l'ardeur, l'engagement de soi qui nourrissent la vie. La beauté est partout présente. Ma place et mon travail d'artiste consistent à la rendre tangible.  Claudie Fabre
Claudie Fabre est membre de l’association des artistes plasticiens  La maison des artistes


Elsa Fayner est née en 1977. Journaliste pigiste dans la presse spécialisée (ASH, Santé & Travail, Miroir social…) et généraliste (Maxi, Géo, Figaro magazine…). Elle s'est progressivement spécialisée dans les thématiques liées à l’emploi. Diplômée de Sciences Po Paris et de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, à l’issue de laquelle elle a effectué un stage au magazine Le Point. Elle a également passé une année en Australie.
Pour en savoir plus :
Consultez le blog créé par Elsa Fayner en 2007 http://voila-le-travail.fr/ "Chroniques de l’humain en entreprise" et lire son ouvrage paru en 2008 Et pourtant, je me suis levée tôt... : Une immersion dans le quotidien des travailleurs précaires (Editions du Panama.)

Rencontre Le travail dans tous ses états ! jeudi 8 décembre 19h


Nathalie Kuperman est née en 1963, et vit à Paris. Le contretemps, son premier roman, paraît en 1993. Elle écrit parallèlement pour les adultes et la jeunesse. En 2005, J'ai renvoyé Marta est sélectionné pour le prix Médicis et le prix du Livre Inter.
Dans Nous étions des êtres vivants, publié en 2010, elle s'attache à décrire le monde du travail et sa violence, en racontant le rachat d'un groupe de presse ; le nouvel acquéreur, ambitieux, vulgaire, méprisant, compte imposer à l’entreprise sa mentalité et ses méthodes de travail. Restructuration, réduction de la masse salariale, abandon des locaux « historiques » de l’entreprise… Les salariés s’interrogent avec angoisse sur leur avenir.
En janvier prochain paraîtra chez Gallimard Les raisons de mon crime.
Pour en savoir plus :
Ecouter et regarder l’entretien en 4 temps avec Dominique Antoine en 2010 dans Interlignes émission littéraire diffusée seulement sur Internet. http://interlignes.curiosphere.tv/?auteur=nathalie-kuperman  (Durée environ 12 minutes.)
Ecouter l’émission de Caroline Broué et Hervé Gardette, La grande table du 8 septembre 2010 sur France Culture.
Emission spéciale « Le monde du travail vu par les artistes » (2ème partie)


Rencontre Le travail dans tous ses états ! jeudi 8 décembre 19h

Après des études classiques, André Lejarre prépare l’IDHEC. Il étudie la sociologie à l’Université de Nanterre et dirige le Centre Culturel de Fontenay-sous-Bois avant de choisir la photographie. Il réalise alors des reportages en France, en Algérie, au Portugal, en Russie, publie ses travaux dans la presse d’information, les revues photographiques ou culturelles, dirige des stages de formation photographique, monte des projets avec des jeunes de quartiers en difficulté, au Blanc-Mesnil ou à Belleville. En 1985, il fonde le bar Floréal.photographie.
Au sein du bar Floréal, André Lejarre est, depuis 25 ans, en France et à l’étranger, l’auteur d’un grand nombre de projets, de publications et d’expositions individuelles ou collectives.
Aller plus loin…
Exposition Retour en Lorraine, le bar Floréal –photographie
L'exposition Retour en Lorraine a déjà été montrée lors du mois de la photo en 2008 à Paris. Elle montre les reportages d'André Lejarre et d'Alex Jordan en 1978 - 1980 à Longwy pendant les grans mouvements de révolte ouvrière contre la fermeture des usines sidérurgiques et le regard des autres photographes du collectif "le bar Floréal - photographie sur cette région dans l'est de la France où plus rien ne fonctionne comme avant...Cet enregistrement de 6.51 minutes montre l'exposition dans l'U4 de l'ancienne aciérie d'Uckange, près de Metz.
Pour en savoir plus sur le collectif Le Bar Floréal :
http://www.bar-floreal.fr

L’aventure du bar Floréal démarre en 1985. Trois photographes s’installent dans un ancien café au bas du parc de Belleville à Paris. Ils percent, rabotent, cimentent, et créent un lieu de création photographique, un studio, une galerie, un laboratoire : le bar Floréal.
C’est l’époque de la chute de Duvalier en Haïti et des premières réhabilitations de grands ensembles en France, une crise sociale sonne la fin de beaucoup d’illusions, la pauvreté gagne du terrain dans l’Hexagone. Les photographes parcourent villes et usines, de Dieppe à La Courneuve, d’Alsthom à Renault, et s’associent à d’autres créateurs, écrivains, graphistes, sociologues.
Aujourd’hui, 26 ans plus tard, le bar Floréal est une association de quatorze photographes présidée par Françoise Denoyelle, historienne de la photographie, trois salariés les accompagnent, station numérique et photothèque fonctionnent à côté du laboratoire noir et blanc.
La vie du bar Floréal n’est pas un long fleuve tranquille, elle est rythmée des contradictions et bouleversements du monde qu’elle traverse. Le collectif occupe une place singulière dans le paysage photographique, qui tient d’abord à sa durée quand la tendance est au zapping, mais surtout à la recherche de sens dans ses projets.
Le bar Floréal a fait le pari d’être un groupe pluriel quand tout pousse au repli vers le même. De 25 à 65 ans, ce sont autant de photographes, de personnalités et d’écritures photographiques complémentaires, parfois antagonistes. Leur dénominateur commun : parler du monde, de sa beauté et de ses déchirures. Faire des images et les mettre en partage dans une structure qui fonde ce risque du regard.


Danièle LINHART
Née le 18 juin 1947, Danièle Linhart est sociologue, directeure de recherches au CNRS et enseignante en SSA (Sociologie Master) Laboratoire Genre Travail et Mobilités, CNRS- Paris 10-Paris 8.
Elle étudie les transformations de l’organisation et de la gestion du travail dans  l’entreprise moderne et a écrit et dirigé plusieurs ouvrages qui traitent de ce thème ainsi que sur celui spécifique des rapports entre subjectivité et travail.
Pour en savoir plus :
Ecouter les interventions de Danièle Linhart
Intervention n°1 : dans le cadre des travaux de la mission d’information du Sénat sur le mal-être au travail (17/02/2010)
Intervention n°2 : Les déchirures du travail / Cycle de l’Université Pop’ Philo de Nantes consacré au thème de la violence (avril 2011)
Lire quelques titres :
La modernisation des entreprises, La Découverte (Repères), 2004 – deuxième version
Perte d’emploi, perte de soi, avec Barbara Rist et Estelle Durand, Erès, 2002, nouvelle version 2009
Travailler sans les autres ?, Seuil (Non conforme), 2009
Le travail, avec Nelly Mauchamp, Le cavalier Bleu (Idées Reçues), 2009


Rencontre Le travail dans tous ses états ! jeudi 8 décembre 19h



Parlons du travail (aucune entreprise contactée n'a souhaité accueillir ce tournage) :
Parole offerte aux militants et sympathisants Cfdt confrontés à la détérioration de la qualité de vie au travail... Trois lieux : la CAF de Valenciennes, Universciences (ex Cité des Sciences) et la Mairie du Havre. Chaque tournage était un long temps de témoignage et d'échange à 2 ou 3 personnes, pouvant durer jusqu'à 1h30. Le tournage en extérieur (jusqu'à -5°C !) permettait de souligner le déni des entreprises, qui constitue aussi l'une des causes de cette souffrance au travail.
Enregistrement au format HDV - 4mn. Diff. France 2 et France 5 dans le cadre d'Expression directe. Musique originale de David Kpossou.

Pour en savoir plus :
Laurent Marcoz a aussi réalisé en 2006 L'Art et la Manière une série de 11 films documentaires qui retracent le parcours d'artisans d'art de leur apprentissage chez des maîtres d'art, il y a dix ans, à l'exercice quotidien de leur métier aujourd'hui.
Interviews, contenus pédagogiques et documentaires réunis dans une navigation interactive font de ce DVD un ensemble inédit d'informations sur les métiers d'art.
(Editions : La Huit Production)

Projection N'oubliez pas de sourire samedi 26 novembre 16h30


Projection N'oubliez pas de sourire samedi 26 novembre 16h30



Comédienne et marionnettiste ; elle s’est formée à la fabrication et à la manipulation d’objets et de marionnettes à l’école du Théâtre aux Mains Nues, dirigée par Alain Recoing, et au jeu de comédien à Censier (Certificat d’Etudes Corporelles) et à l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. Elle étudie le chant classique avec Sylvie Sullé.
Parallèlement, avec différentes compagnies, elle collabore à plusieurs spectacles jeune public et tout public, en tant que comédienne, marionnettiste ou metteur en scène. Elle développe un travail de lectures et de performances en lien avec l’artiste-peintre Claudie Fabre qui expose à la médiathèque.
Pour tout savoir sur le travail d’Alice Mercier, consulter : http://www.alicemercier.book.fr

Performance Paroles et chant du monde ouvrier samedi 5 novembre 16h30


Médecin du travail exerçant à Lognes en Seine et Marne. En 2005, Marie Pascual et quelques collègues médecins décident de se rassembler avec des responsables d'agences de travail temporaire et fondent le groupe Intérim 77. Leur but : développer la prévention des risques d'accidents du travail et de maladies professionnelles des intérimaires en agissant dans les entreprises utilisatrices, mais aussi améliorer la qualité du suivi médical.
Pour en savoir plus :
Lire l’entretien de Marie Pascual sur l’action du groupe Intérim 77 et le bilan de cette expérience publié dans le n° 17 du 4ème trimestre 2010 de la revue Prisme le magazine : professionnels de l’intérim, services et métiers de l’emploi ( pages 16-17.)
Rencontre Le travail dans tous ses états ! jeudi 8 décembre 19h

Frédérique Pernin est professeur agrégé de philosophie. Elle enseigne actuellement dans un lycée de la région parisienne et vit dans le 10e arrondissement.

En savoir plus sur les goûters philo des éditions Milan:La collection « Les goûters philo » des éditions Milan a fêté ses 10 ans récemment.  Brigitte Labbé qui est à l'initiative de ce projet organise depuis plusieurs années des « goûters philo » pour les enfants.
Son approche à la fois directe et pragmatique, basée sur l’expérience, permet une appréhension simple de concepts philosophiques complexes.
Depuis janvier 2010, Brigitte Labbé et Frédérique Pernin se relaient auprès des enfants des bibliothèques parisiennes pour leur faire partager ces goûters philo…

Brigitte Labbé est l’auteur des collections « Les goûters philo » ainsi que des « Dis-moi filo » aux Editions Milan.
Frédérique Pernin elle, est auteur d’ouvrages philosophiques. Elle a notamment écrit Petite philosophie du lecteur et Petite philosophie du shopping dans la collection « Pause philo ».
En savoir plus sur les goûters philo auprès des éditions Milan : ejb@milan.fr et


Goûter philo samedi 3 décembre 10h30